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Incroyable, mais vrai!

par Suzie Champagne

La pire erreur à commettre pour promouvoir son livre.


Par un beau mardi matin ensoleillé, alors que j’étais sur le tapis roulant, j’ai reçu un message privé d’une amie qui m’a renversé à un tel point que j’ai dû m’immobiliser complètement afin de reprendre mon souffle ! Celle-ci m’invitait à lire une publication sur laquelle elle était tombée, par hasard, d’une auteure qui disait sa manière de penser à ses fans sur sa page professionnelle. Ayant d’abord pensé qu’il s’agissait d’une blague, j’ai demandé à ma copine, qui elle aussi est auteure, si s’était une plaisanterie. Hélas non ! Je fus estomaquée de lire ce qui se trouvait sous mes yeux, car à l’écran je pouvais lire un texte dans lequel l’auteure se plaignait auprès de son entourage de ne pas l’avoir soutenu dans le déploiement de sa carrière. Afin de ne pas offenser personne, je ne mettrai ici aucun passage véridique de ce texte excepté 3 expressions qui m’ont hérissé le poil.

Ainsi, on pouvait lire des commentaires semblables à : « Ma maison d’édition n’est pas fameuse. Elle aurait pu se forcer à vendre plus de livres elle qui fait un gros pourcentage. », « N’as-tu pas honte de ne pas m’avoir encouragé en achetant une copie de mon livre ? et «Franchement, 25 $, qu’est-ce que ça signifie pour toi ? T’aurais pu acheter mon livre au lieu de jeter ton argent par les fenêtres.» Incroyable, mais vrai ! Bien que je puisse comprendre le désespoir qui se cache derrière de tels propos, sachez que de s’afficher ainsi sur les médias sociaux est la pire erreur à commettre pour promouvoir son livre, car en agissant ainsi, vous n’attirerez l’empathie de personne. Bien au contraire…

Dans cet article, j’utilise cet exemple pour illustrer l’impact que de tels propos pourraient avoir sur votre crédibilité si c’est vous qui les aviez intégrés à votre propre page professionnelle, mais surtout pour vous donner trois astuces afin de vous aider à promouvoir votre livre dans les règles de l’art même si vous avez l’impression de ne pas savoir par où commencer.

D’abord, même s’il se peut qu’intérieurement vous ayez le sentiment que votre maison d’édition n’est pas fameuse et qu’elle aurait pu se forcer pour vendre plus de livres, sachez que vendre un livre, c’est un travail d’équipe. Malgré toutes les bonnes volontés de votre maison d’édition, la personne qui a le plus d’impact pour vendre son livre, c’est vous. Même si vous êtes en librairie et pris en charge par la maison d’édition la plus réputée, si vous vous fiez aux autres pour obtenir du succès, vous serez assurément déçu. En effet, c’est la responsabilité de l’auteur de faire connaître son œuvre à ses lecteurs, car autrement, si personne ne sait que votre livre existe, au lieu de se vendre, il s’empoussièrera sur les tablettes de la librairie. Au contraire, si vous avez la ferme intention de vous faire découvrir et que vous êtes une personne ambitieuse, même si vous êtes un auteur inconnu, il y a de fortes chances que vous réussissiez à vous tailler une place de choix dans l’industrie.

De plus, au lieu de pointer vos lecteurs du doigt afin qu’ils se sentent coupables de ne pas avoir acheté votre livre pour vous encourager, je suggère plutôt d’y aller avec une stratégie positive dans laquelle vous séduirez vos lecteurs potentiels afin de les attirer à vous tels des aimants. En ce sens, sachez que plus vous connaîtrez vos lecteurs idéaux, plus vous y arriverez. Concrètement, je vous invite à vous mettre dans les bottines de vos lecteurs et de trouver une manière originale de piquer leur curiosité pour capter leur attention plus facilement. Grâce aux médias sociaux, c’est de plus en plus un jeu d’enfants. Il ne s’agit ici que de trouver votre saveur, et le tour est joué…

Enfin, même si votre produit n’est que 25 $, n’oubliez pas que nous avons tous l’embarras du choix et qu’en tant que consommateur, peu importe la manière dont nous dépensons notre argent, nous n’avons pas l’impression de jeter notre argent par les fenêtres. Quand on élabore une stratégie marketing pour vendre plus de livres, une bonne technique, c’est de trouver une manière de répondre à un besoin et d’alterner la publicité virtuelle et celle plus traditionnelle (dépliant, distribution de cartes d’affaires, etc.). L’essentiel, c’est de stimuler le bouche-à-oreille d’une manière positive et de se démarquer de la concurrence.

La morale de l’histoire, de nos jours, le “parlez en bien ou en mauvais de moi, mais parlez-en” n’a pas lieu d’être, car en agissant ainsi, on tombe très vites aux oubliettes. Pour se démarquer, il vaut mieux être authentique tout en faisant vivre à nos lecteurs une expérience mémorable avant, pendant et après la lecture de notre œuvre. Cela commence par être en état de gratitude envers chaque lecteur qui accepte d’entrer dans notre univers. Ne l’oublions jamais, sans lecteur, il n’y a pas de livres, donc, prenons-en soin comme s’il s’agissait de la prunelle de nos yeux.

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